Tout a commencé il y a fort fort longtemps, quand Rémi Arnaud, le fondateur du lieu portait encore fièrement son piercing à l'oreille gauche (True story). Son père, était prothésiste dentaire et avait un grand lieu au coeur de la Plaine, 19 place Jean Jaurès à Marseille.

Si tu n'es pas du sud (c'est malheureux) : La Plaine, c'est une place emblématique de Marseille. Petit Rémi y a appris à faire du vélo. Puis il a grandi et a commencé à faire de la batterie au deuxième sous sol, des soirées avec des copains sur la mezzanine... Ce lieu a suivi toute son adolescence.

Il s'est toujours dit : "Un jour je le récupérerai et j'en ferai un endroit qui rassemble des gens".

Après ses études de dev à Epitech Marseille, Rémi part vadrouiller quelques années à Paris. Il vogue au sein de l'écosystème startup parisien, notamment chez The Family en tant que dev fullstack pour Save my smartphone. Il adore la vibe qui se dégage du lieu et surtout la communauté d'entrepreneurs qu'ils réussissent à y créer.

L'idée commence alors à germer... Et si le cabinet de prothésiste dentaire se transformait en lieu dédié à la tech, mais centrée sur l'échange et la communauté ?

Save my smartphone s'effondre. Rémi voit en interne une des startup les plus prometteuses du moment s'écrouler après une levée de fonds. C'est l'occasion pour lui, grâce à son vécu et ce qu'il en a appris, de monter sa propre agence de développement informatique dédiée aux outils métiers : MellonMellon. Ca se prononce MelloneMellone (On rigole en cachette des gens qui le prononce mal, j'avoue).

Cette agence, il l'a monté avec Thomas Favre, un de ses meilleurs copains d'Epitech. Thomas c'est un dev brillant, mais aussi un bosseur acharné : une équipe de choc est née. Ils commencent très vite à travailler pour de gros clients : la SNCF, Alstom ou encore Eram, mais aussi pour des entrepreneurs montant leur start-up comme Kactus, Afrikrea, Mobile.club ou et Morphin.

Ça marche bien, le CA explose, mais Rémi veut aller plus loin. Il a envie d'apporter la brique tech & produit, cruellement manquante à Marseille pour qu'enfin les boîtes prometteuses du sud arrêtent de s'échapper à Paris. Il décide alors de redescendre dans le sud. Paris c'est bien, mais le soleil et la méditerranée c'est mieux.

Il s'est toujours dit : "Un jour je le récupérerai et j'en ferai un endroit qui rassemble des gens".